jeudi, octobre 19, 2006

Rien! Ou en tout cas, pas grand chose.

Aujourd'hui, exercice de style, comme ça : écriture d'un billet sans inspiration aucune, test de la spontanéité, entraînement pour vaincre l'angoisse de la page blanche. Un jour, ça me sera utile, sûrement.

C'est parti donc, écrire sur rien, c'est commun, écrire à partir de rien, c'est intéressant. Après relecture de mon précédent post, j'en suis arrivé à la conclusion qu'il ne me plaisait pas, crise passagère d'optimisme, allusions à des valeures douteuses, l'apologie du superflu, tout ça ne me correspond pas, ou en tout cas j'aime m'en persuader. Il paraît que les meilleures chansons sont écrites sous le coup de la déprime. Ou sous le coup de la drogue, ça marche aussi, mais moins bien. Il en va de même pour certains romans. Mais là, je n'écris pas un roman, je n'écris pas une chanson, j'update un blog. Je ne suis toujours pas retombé en phase de déprime, veuillez donc excusez la piètre qualité de ma prose qui, soit dit en passant, à défaut d'être intéressante, est quand même foutrement bien écrite (quel homme!).

Le paragraphe d'auto-satisfaction étant achevé, passons sans plus attendre aux évènements qui ont animé mon existence depuis le dernier post. Le point le plus important est sans doute la mort de GrosBill, mon bien-aimé disque dur externe de 300 Gigas qui, après s'être rendu compte que sa femme le trompait avec le plombier, a fait une chute vertigineuse d'une cinquantaine de centimètres pour s'écraser lamentablement sur mon parquet. paix à son âme ('culé d'engin de merde, il était plein en plus).

Dans un registre plus kikoo, je me suis rendu compte de l'existence de certains sentiments pour une demoiselle que je ne suspectaient pas vraiment, mais pour le moment, c'est pas important. Je suis dans une période où je suis très bien tout seul, mes seules préoccupations concernent mes cours et mes devoirs, et c'est très bien comme ça. Parce que merde hein, t'façons les nanas ça fait rien que d'foutre le bordel dans ta tête, on va dire qu'en ce moment je fais très bien sans. Ceci dit, la demoiselle en question ferait une bonne épouse (lol!), le seul souci c'est que je sais même pas si j'en suis amoureux, on va laisser le problème en plan. J'y reviendrai à Noël, ou pas.

Se pose maintenant l'épineux problème de l'épilogue, ou comment conclure un billet de blog avec style. Il est vrai que la fin a le plus gros impact sur le lecteur, étant donné que c'est la dernière chose qu'il lit (du moins en théorie), donc la dernière chose qu'il a tendance à retenir. Le truc classe est de finir sur une citation d'un philosophe connu (parce que si tu sors une citation d'un philosophe pas connu, les gens ont du mal à situer), finir sur un truc qui fait réfléchir, ça fait distingué. Allez, c'est parti. Et c'est alors que Platon réfuta éloquemment la thèse de Socrate avec ces mots devenus immortels... : "Ta mère la pute!".

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

effectivement, tu n'avais pas grand chose a dire. Mais l'exercice de style est bien reussi ! J'aime beaucoup ta verVe !

11:17 PM  
Anonymous Anonyme said...

Une fois sur deux, quand je rédige un billet, je n'ai pas grand chose de fondamentale à dire. Et pourtant, les miens sont drolement à chier.

Etonnament, j'ai le même soucis avec mes commentaires.

Talentueux BaliBalo, respect. yeahyo chanapol.

11:43 PM  

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