dimanche, mars 02, 2008

:x

Concours Sciences-Po dans moins de 24h...

vendredi, octobre 19, 2007

Hum...

... J'ai l'impression que quand je déprime pas, mon robinet de blagues vaseuses et de posts bien écrits/longs/lisibles est tari par l'infertilité de mon imagination (gnih?).

Ceci dit, j'me plains pas.

Music : Booker T and the MG's - Green Onions

jeudi, octobre 18, 2007

T'as un avenir en or garçon!

L'autre jour, je vais chez Madame M, amie de mes parents, ayant une soeur chasseresse de tête, pour m'aider à m'orienter dans mes choix de masters, écoles, concours à passer tout ça. J'y suis resté 6 heures d'affilée, à essayer d'éplucher les masters faisables, ceux qui m'intéressent, ceux qui te garantissent une paire de couilles plaquée platine à la sortie. C'est compliqué. J'ai été surpris du manque de choix. En gros, si tu veux faire une école de commerce, tu fais soit du marketing, du management ou de la gestion. Si tu veux faire autre chose, ben hf pour trouver. Je me suis donc fait conseillé, et apparemment j'ai un esprit super créatif (lol), donc pourquoi pas une école de journalisme (ouais! En fait bof.) ou une école de com'? Tiens, école de communication, je sais pas trop c'que c'est, ça a l'air assez vague, je suis pas contre!

Music: Dream Theater - Stream of Consciousness

Madame M m'a apparemment en très haute estime, dialogue:
-"Bon, on va regarder HEC"
-"Pourquoi faire?"
-"Pour le concours, c'est à ta portée"
-"olololol²"
-"Pardon?"
-"Euh, hahaha!"
-"Non mais vraiment, va voir les procédures d'admission"
-"Ah. Bonbin ok."

Enfin HEC je vais pas le tenter, y'a aucun master qui m'intéresse, mais pour l'instant j'ai que des écoles du même calibre dans ma liste de concours à tenter, et ça ça me fait méchamment flipper, tout le monde a beau me dire que j'ai pas assez confiance en moi, je SAIS que je suis TRES TRES loin d'avoir le niveau pour ça, parfois j'ai l'impression d'être le seul dans mon entourage a avoir une vision réaliste des choses, ce qui est un comble. Je me plains même pas de la pression qu'on me fout dessus, même si je trouve ça un tantinet ridicule. Je vais tenter les concours les plus sélectifs de France, faudrait quand même que j'me trouve des plans de secours. Et c'est là que je suis tombé dans le métro sur l'affiche "la gendarmerie recrute". Et là, croyez le ou non, j'ai eu le déclic. J'ai trouvé une vocation: enfin un truc qui rime à quelquechose, un métier qui, bien que humble, permet de... Haha non j'déconne, lol. Je dénigre pas le métier, mais je me vois pas dans ça.

Sinon, j'ai commencé ma prépa pour le concours sciences-po. Programme blindé. J'espère vraiment que la formation va changer ma façon de gérer les sujets de dissert', parce que là j'ai tout faux: dans l'interprétation et dans la contruction. Ca fait peur. La classe est composée en grande majorité d'historiens (normal), de quelques-unes ayant fait hypokhâgne (tention gros levelz!) et de moi qui ai un parcours vraiment à part. M'enfin j'vais tous les défoncer samedi en cours d'anglais, et accessoirement faire le beau gosse, y'en a une ou deux franchement pas trop mal. Tiens j'y pense, cours le samedi, à 8h30, et me faut une heure et quart pour y aller, ce qui après un rapide calcul me fait lever à, hmm, une heure qui existe même pas sur ma montre. Phoque.

Pour terminer sur une note un peu plus légère, l'autre soir bibi a squatté une soirée et, n'ayant nulle part où dormir, a pécho la nana qui organisait le truc. Et ouais. Par contre autant sur le coup c'était super agréable, autant le lendemain ça me foutait trop les boules comment elle avait l'air d'être bien avec moi. Une sensation vraiment bizarre, franchement. J'ai donc fait ce que tout gentleman digne de ce nom aurait fait. J'me suis cassé comme un connard. J'sais pas. Ca m'était jamais arrivé ce genre de situation, j'ai réellement flippé, je comprends pas. J'hésite à la rapeller, mais hmpf. Je demande pas de conseil, ça devrait arriver comme par magie en commentaire!

lundi, octobre 01, 2007

Le Monde Sous Un Jour Nouveau

Voilà, je reprends le clavier pour mettre un jour un blog qui, bien que laissé maintes fois à l'abandon, n'a apparemment pas (encore) eu la grâce de mourir une bonne fois pour toutes. Me revoilà donc, devant mon PC, à retranscrire par écrit mes pensées du moment sur une page qui a perdu le peu de lecteurs qu'elle a eu dans ses jours de gloire. Mais au fond, tant pis.

Music: The Clash - London Calling

Je me retrouve donc de retour en France, chez mes parents, à préparer un concours qui aura lieu en mars et en espérant trouver un stage pour avoir une petite expérience de la vraie vie, celle dans laquelle je ne me voyais pas trouver ma place il y a peu de temps, mais qui apparaît de plus en plus tentante aujourd'hui.

J'ai peut-être une opportunité de stage dans une petite boîte, non rémunérée mais avec la certitude de ne pas être calé au spot machine à café, et le prospect de faire bien plus que les 35heures réglementaires, mais c'est peut-être aussi ça dont j'ai besoin. En ce moment, je passe le plus clair de mes journées à rien faire, à aller à la bibliothèque réviser mon programme d'histoire pour le concours, scrutant du coin de l'oeil la porte d'entrée pour voir si la fille qui était venue 3 jours de suite il y a 3 semaines va montrer le bout de son nez, pour me dire au moment de partir "non, pas aujourd'hui, mais demain peut-être!".

Bref, on verra. La chose importante est que j'ai complètement changé d'état d'esprit ces derniers temps, enfin je pense. J'adopte dorénavant la stoïcité mentale qui me faisait défaut jusqu'à présent. "Whenever I get sad, I stop being sad and be awesome instead". Cette réplique de Barney (série américaine How I Met Your Mother) m'a ouvert les yeux et est devenue ma philosophie de la vie. Je sais, c'est très con. Et pourtant non c'est pas très con, ça m'aide énormément, même si c'est dur à appliquer, ça m'a évité au moins un cycle de déprime, et j'espère que ça va continuer. Alors après évidemment y'a les gens qui diront "loooooool t'es vraiment un gros gland à tirer ta façon de vivre d'une série américaine, roflmdr". Mais si ça m'aide, pourquoi pas?
Autre chose: étant habitué à vivre dans une petite ville où il suffisait de marcher une demi-heure pour sortir, j'avais une sainte horreur des sorties à Paris, qui veulent dire prendre les transports et ne pas pouvoir revenir avant 5h30 du matin, donc y passer obligatoirement toute la nuit. Ca passe si y'a un super plan, mais si la soirée est mauvaise, c'est vraiment moyen. Je suis néanmoins en train de me conditionner pour systématiquement accepter les propositions de sorties sur Paris, parce que, au final, si j'veux rencontrer des gens (et par gens je veux dire nanas, les potes j'en ai c'est bon merci casse toi), ben c'est un risque à prendre.

Sinon, l'Angleterre, ou en tous cas l'anglais, me manquent. Heureusement j'ai la chance d'avoir mes potes de lycée bilingues pour ça. Soirée la semaine dernière, on était 4 ou 5 sur les 30 personnes présentes à taper la discute à une anglaise qui se trouvait là (qui m'aimait bien apparemment, \o/) avec tous les gens autour qui disaient "putain jcomprends rien". C'est super élitiste et dénote un certain degré de vanité de raconter ça, mais putain qu'est ce que ça fait plaisir.

Bon, j'aurais pu faire mieux pour un post de comeback, mais je sais pas, j'ai pas d'inspiration. Je suis venu poster parce que je savais vraiment pas quoi faire d'autre, mais j'aurai surement des trucs à raconter une fois que des choses se seront passées dans ma vie de glandeur!

mercredi, juin 20, 2007

Download Fury, Suite et Fin

Ca commence à faire long comme récit, mais pour une fois que j'ai un truc à raconter sans ressentir le besoin de whiner comme un porc, j'pense que vous pouvez supporter quelques kilos de lignes en plus! (Ha, kilos, ligne, bio de Danone, lolmdr).

Music: Dream Theater - Forsaken

Dimanche, dernier jour. Programme moins chargé que les deux jours précédents, du moins en ce qui me concerne; ce sera ma journée "découverte" (j'y suis allé sans casquette).
Grosse excitation quand même: hardcore superstar sur les coups de 14h. On y va à 3, un peu en avance, on se faufile un peu pour arriver tout devant contre les barrières, et là j'me dis que j'vais surement passer un des meilleurs moment du weekend, pour peu qu'ils jouent des chansons de leur album éponyme. Et ben en fait non, ils en ont pas joué de cet album. Ni d'aucun autre d'ailleurs. A la place on a eu un organisateur prenant le micro pour dire "hardcore superstar have pulled out, next band is in 20 minutes" avant de partir vitefait. Moment de flottement sous la tente, "hey s't'une blague? Nan parce que j'ai beau l'tourner dans ma tête j'trouve vraiment pas ça drôle". Biiiiin non, ils viendront vraiment pas. Dégoûté. Vraiment dégoûté, la déception pèse lourd quand on se décide à bouger pour aller Mastodon sur la Main Stage. Enfin bon, the Festival goes on, et heureusement qu'ils étaient là pour me remonter le moral, les prog-metallers de Mastodon. Leur son est aussi énorme que leur nom le laisse présumer, et ils ont beau avoir des parties super compliquées, ça passe tranquille, du très grand professionalisme. L'on regrettera le manque de communication avec le public, mais ça viendra. Petite déception vis-à-vis de la foule qui apparemment préfère Papa Roach et Linkin Park à du vrai métal. Pourquoi pas, mais c'est dommage d'avoir vu si peu de monde soutenir Mastodon, qui apportent vraiment quelquechose de nouveau et qui mériteraient plus d'attention. M'enfin bon, laygoulaycouleur.

Prochains sur la scène, Lamb of God. Pour moi le plus gros potentiel trash gâché par un chanteur de merde. Sérieusement, c'est affreux comment il beugle. Les riffs pleuvent, la musique est de grande qualité, mais le, erm, "vocaliste" qui crie tel l'alligator s'étant prit les baloches dans un piège à loup, c'est pas trop mon trip. Donc en fait je vais pas les voir, et accompage 2-3 potes dans la tente seondaire pour écouter Orange Goblin. Verdict, super sympa, du stoner rock tendance métal de qualité, j'ai passé un très bon moment. Je reste pour Paradise Lost, sympa, sans plus, et Napalm Death. Alors là, par contre, je savais pas trop quoi penser. Napalm Death font partie des précurseurs du grindcore (donc ont commencé au début des années 80). Pour les non-initiés, le grindcore c'est un connard au beuglement, une batterie à quadruple grosse caisse et jouée à la vitesse de l'éclair (au café, pour plus d'énergie), et des riffs de guitare souvent pas très élaborés mais joués très très très (très) vite. Du bruit, en somme. Je comprends pas comment ça peut plaire à des gens, et pourtant côté bourrinisme j'en connais un rayon. A noter des chansons durant entre 25 et 40 secondes, montre en main, apparemment ils font tous leurs albums comme ça.

Petite pause déjeuner, après laquelle on décide d'aller voir le stand Jackson (guitars) histoire de tâter d'la nouveauté et d'essayer de s'la péter un peu. Pas de chance, ça ferme pile quand on se pointe. Tant pis. Gogo Main Stage, pour Killswitch Engage. Je les avait vu il ya a 5 ans de ça, lors d'un Roadrunner Tour, et j'avais même eu mon billet dédicacé (lô clôsse!). Ils ont bien évolués depuis, en bien, et surtout ont gagné une fanbase plus que conséquente. Set très propre, évidemment terminé par My Last Serenade.

Je décide d'aller voir Dimmu Borgir voir ce que ça donne. En fait, j'étais tellement claqué que je dormais à moitié (salut, moi c'est Julien, je m'endors à côté des moshpits dans des concerts de death metal finlandais, asv?) et mon dos me DEFONCAIT MA RACE PUTAIN DSA MERE LA BIATCH DU GHETTO LAAAAA§ Donc dur de rester debout, heureusement il me restait du paracetamol de la veille, et c'est cool parce qu'il fallait que je sois en pleine forme plus tard pour Maiden. En attendant, c'était Dream Theater. En compétition avec Evanescence. Choix vite effectué, gogo DT dans la seconde tente, vu que eux même si tu connais pas c'est toujours super intéressant à regarder tellement c'est des bons musiciens. Donc là pas déçu, même si je n'ai reconnu aucune chanson (ils sont du genre à jamais jouer deux fois le même set, et c'était quand même la 3ème fois que je les voyait), c'était un vrai plaisir à regarder, et m'ont donné envie d'écouter leur nouvel album, qui est assez ouf.

Bon, c'est pas tout ça, mais le plus gros morceau reste à venir. Je m'attarde sur le programme, et constate avec une certaine amertume que Billy Talent jouent en même temps que Maiden. Dure décision? Pas vraiment, y'a Iron Maiden, et le reste, le choix est vite fait, le dilemne n'aura pas duré plus d'une demi-seconde. Parce que Maiden c'est plus qu'un groupe, c'est un culte. Si je devais les décrire, je dirais juste "euh, ben, c'est Maiden quoi". Ca se passe de commentaire, et on se réunit tous (ceux du camp) devant le camion de glaces (rock'n'roll) à côté de la scène. L'excitation monte, on tient limite plus en place, on sautille, on gueule "MAIDEN MAIDEN MAIDEN", et on se rapproche. Ils sont à la bourre, mais on s'en fout. "Si ils sont en retard, ça veut dire qu'ils vont venir". Et effectivement, ils arrivent, et commencent cash avec Different World, de leur dernier album. J'me dis "mouais, bon, c'est normal, j'espère juste qu'ils vont pas refaire le coup du lol-jte-joue-ton-mon-dernier-album-dans-l'ordre-des-tracks qu'ils ont fait en novembre à Bercy". Ils enchaînent avec une deuxième de l'album sus-mentionné. Bon, en fait ils en joueront 5, c'est beaucoup, mais ça laisse de la place à plein d'autres chansons, donc ça passe. Au passage, ils nous annoce qu'on est filmé pour le DVD live. Nice. Bruce Dickinson, on sent qu'il a fait frontman toute sa vie. Non seulement c'est un des meilleurs vocalistes actuels, mais en plus il bouge sur scène, change de costume, enflamme la foule à grands coups de "SCRRRRRRRREAM FOR ME DONINGTON! SCRRRRRRREAM FOR ME!" mais claque aussi des jokes entre chaque chansons, et des drôles en plus. J'me souviens plus trop de c'qu'il a bien pu dire par contre. Hormis les chansons du dernier album, on a droit à une setlist de rêve, avec en bonus Children of the Damned qu'ils ne jouent que très rarement. On a eu droit à Prowler, Wratchchild, et Iron Maiden, durant laquelle ils ont sorti le mothafuckin' TANK§ ouais ouais, un tank géant au milieu de la scène, avec le tête d'Eddy (mascotte, zombie à ses heures perdues) sortant du sas, et autres squelettes géants montés sur échasses parcourant la scène, du pur délire. Maiden c'est ça aussi: plus qu'un concert, un véritable show. Puis enchaînement de morceaux favoris: Fear Of The Dark (quand TOUTE la foule chante le "o ooo oooo oooooo oo ooo oo o" en arpeggio, c'est juste magique), le combo Run To The Hills et The Number Of The Beast (bonus +400 points), et 2 Minutes to Midnight et The Evil That Men Do en rappel (FATALITY§). A la fin, après avoir passé plus de deux heures à chanter le plus fort possible chaque mot, à sauter dans tous les sens et à jouer de l'air guitar dos-à-dos, nous quittons l'arène, heureux, un grand sourire aux lèvre, comblés par un set grandiose, sur l'air de "Always Look On The Bright Side Of Life" des Monty Python à fond dans les enceintes. Là aussi, instant exceptionnel, 70000 personnes chantant à l'unissons "always look on the bright side of life! *sifflote*". Vraiment, regagnant le campement avec mon groupe de potes, je me suis dit que, putain, je vois pas comment je pourrais être plus heureux que tel que je suis au moment présent.

samedi, juin 16, 2007

Trash Headbanger Weekend, Part II

Chose promise, chose promise. La suite de mon kikoo-weekend, en différé, forcément. Ben oui.

Music: Def Leppard - Animal

Samedi:
Levé relativement tôt, mais pas trop, (toujours à cause du soleil ce BATARD§, qui au passage a été plutôt cool d'être présent pendant tout le weekend alors qu'il était censé pleuvoir, donc on dit merci à monsieur soleil, et il serait grand temps que je ferme cette parenthèse, ça fait pas propre, et puis faut pas se voiler là face, ca ressemble un peu à du remplissage ce que j'suis en train d'écrire là). Ouf.

DONC.
Mon programme était centré sur la Main Stage, qui est la plus grande et la seule située en plein air (les deux autres étant sous des tentes). Premier groupe de la journée à 11h, les finlandais de Turisas. Alors Turisas, c'est plus que du Power Metal, c'est du BATTLE METAL§ Ils débarquent sur la scène, à moitié à poil, pensez Braveheart mais avec de la peinture rouge et du fake sang à la place du bleu, et vêtus de peaux de bêtes. Trop puissant. Bien que ne connaissant pas toutes leurs chansons, j'ai vraiment passé un des meilleurs moment de mon weekend, ils entraînent bien la foule dans leur délire, et franchement c'est bonheur (si vous voulez vous faire une idée essayez de choper la chanson "battle metal", inclus trompettes et buccins). A noter un violoniste trauskillay et un accordéoniste bien funky.

La difficile tâche de faire au moins aussi bien revient au groupe HellYeah, sorte de nouveau supergroup puisqu'il compte parmis ses membres Vinnie Paul (Pantera) et l'ancien guitariste de Mudvayne, là, on va l'appeler Gaston vu que son nom me revient pas. Remarque c'est pas bien grave, ils étaient à chier. La drink/get laid attitude, c'est rigolo 3 minutes, mais là franchement pire que bof. Déception donc, tant pis.
Je reste pour Shadows Fall, avec au chant le mec avec les dreads les plus longues du monde, homologué Guiness 2007 (tu gagnes 3 pots de yahourt il paraît), et quand il bouge ses cheveux ca fait une sorte de moulin. Don Quichotte en pouvait plus, il a du être escorté dehors par la sécurité. Sans déconner, du bon trash/metalcore moderne, je regrette un peu de pas avoir écouté plus avant de les voir, mais tant pis.

Retour au campement pour grailler d'la conserve, histoire de repartir en forme. Je reviens en avance, attendant patiemment Machine Head. Machine FUCKIN' Head comme ils se font appeler. J'ai le temps de chopper une bière au bar (lol, £3,40.) et de la boire. Puis Robb Flynn et sa clique débarquent, et démarrent en puissance avec Clenching the Fists of Dissent. 10minutes de bonheur, avec le passage "so raise your fist and FIGHT! FIGHT! FIGHT! FIGHT!" avec toute la foule, le poing en l'air, qui chante, magique, exactement comme je me l'étais imaginé.
Machine Head, c'est vraiment un groupe qui a le respect de la communauté, et ça se sent. Surtout depuis qu'ils ont fait leur dernier album "The Blackening", pour moi ils sont au-dessus, ils dominent outrageusement la scène trash/metal moderne. Ils enchaînent, jouent entre autre Old, Davidian, et Aesthetics of Hate, un hommage à Dimebag Darrell (donc forcément très bien reçu). Ils finissent sur Halo, un epic de 9 minutes, conclusion d'une performance magistrale.

Prochains sur la liste, Slayer, les légendes du trash. Des survivors des années 80: là où la plupart des groupes de cette époque ont arrêté ou évolués, eux ils continuent à faire la même chose. C'est à la fois bon et mauvais. C'est bien pour les hardcore fans, mais pour les autres, comme moi, qui aiment la nouveauté, et attendent un certain raffinement venant d'un groupe aussi vieux, ça peut être un tantinet décevant. Mais revenons à notre Main Stage, et à notre frontman particulièrement pas excité du tout, lâchant pas un mot de tout le show, ou alors un "thank you" avec une petite voix fluette (genre wtf?). Concernant la playlist, les classiques y sont, dead skin mask et raining blood clôturent. A noter l'absence d'Angel of Death, ou alors j'lai zappée quand jsuis allé chercher de l'aspirine. Le truc avec Slayer c'est qu'avec l'acoustique d'un festival, le spectateur non averti (comprendre celui qui connaît pas les chansons par coeur) aura l'impression d'entendre "du bruit". Juste "du bruit". Bref, Slayer bien donc, mais pas top. Mais c'est pas grave, place à Marilyn Manson, qui vient de sortir un nouvel album.

Le monsieur arrive, scène jolie, avec des rideaux de velours, des bougies, enfin plutôt classe quoi, ça doit être gentillet chez lui. Il s'est un peu touché la nouille sur ce show quand même (au propre et au figuré. Si si.). Par contre je me souviens plus trop des chansons qu'il a chantées (enfin yavait Sweet Dreams et Tainted Love en tous cas, et The Beautiful People HOW DOES IT FEEL TO BE PART OF THE BEAUTIFUL PEOPLE§) puis ben très correct, mais pour tout avouer j'étais pas trop dans le trip, j'arrêtais pas de regarder l'heure et tremblais presque d'excitation en pensant aux headliners de la deuxième scène. Bordel, on s'en tape de Manson en fait, même si y'a quelques années j'aurais violé ton poisson rouge et égorgé ta tondeuse à gazon pour le voir. Non mais là, non. Allez, je pars même un peu en avance histoire d'être bien placé. Ca y est j'ai assez fait monté le suspense là? Otis? (olololololol²). Les headliners de la deuxième scène donc, les mythiques glams-rockers des 80s, j'ai nommé MÖTLEY CRÜE§ MAIS PUTAIN J'EN POUVAIS PLUS§ Je me rapproche de la scène, déjà trop heureux. Pour la petite histoire, ils étaient en compétition avec Head Automatica (lol) et Linkin Park (roflmdr.) qui eux headlinaient sur la main stage devant un public de gros branleurs.

Mötley Crüe donc, LE groupe que je voulais ABSOLUMENT voir ce weekend, et ils m'ont franchement pas déçu. Ils commencent méchamment fort avec Dr. Feelgood, et ca sera du bonheur pur jusqu'à la fin du show. Avec une set-list conçue comme un best-of, j'étais aux anges, avec en vrac Primal Scream (AND SHOUT§), Don't Go Away Mad (Just Go Away), Home Sweet Home, Looks That Kills, Shout At The Devil. Chaque membre du groupe y va de son petit monologue, de sa petite vanne, de son petit solo de 5 minutes. Tommy Lee enflamme la salle "I say Mötley you say Crüe MOTLEY *la foule* CRUE§, MOTLEY *CRUE*" "I say Fuck, you say you! FUCK *YOU* FUCK *YOU*" Ca paraît con, mais c'est méchamment fun. Ils feront même une cover d'Anarchy in the UK des Sex Pistols, bien vu. Terminant en beauté avec Kickstart My Heart, ils s'en vont après moult ovations, et il est temps pour moi de rentrer au campement, alègre.

Décompressage, partage des émotions de la journée, bière, conneries, et dodo, avec encore une fois la hâte d'être déjà au lendemain...

jeudi, juin 14, 2007

Review d'un weekend plutôt sympa...

... et j'en profite par la même occasion pour rejoindre la communauté des bloggers pas foutus de trouver un titre drôle/profond/joli.

Quand j'ai dit que j'allais update mon blog pour faire un résumé de mon weekend, mes paroles ont été accueillies sarcastiquement, ont été accompagnées de rires sardoniques, enfin pour tout dire on s'est foutu de ma gueule. Parce qu'il paraît que j'update pas souvent. Dingue non? Bref, afin de faire taire les mauvaises langues, j'update, voilà.

Les petits malins auront remarqué que jusqu'à présent, j'ai encore rien dit. Certes. Bon, c'est parti.

Music : Buckcherry - Crazy Bitch

Mardi (oué, le weekend commence le mardi chez moi, j'ai plus cours et je travaille pas), sortie au pub pour taper un pub quizz (et se faire ridiculiser au music quizz, tout ça parce que j'écoute pas assez la musique pop) puis sortir en boîte. On en vient à parler musique donc, fatalement, et un pote à moi me dit "tu viens au Download Festival ce weekend?", j'lui dis que non, que j'ai pas de ticket, que c'est tout vendu, mais que j'aurais été super motivé. Il s'est avéré que en fait non, c'était pas sold out, et qu'il avait même une place de libre dans sa caisse. Je cède à la tentation, je vais voir sur le tripledoublevé, j'achète mon ticket, ET EN VOITURE SIMONE§

On part mercredi midi, histoire de trouver un spot de camping correct (sachant que le festival commence le vendredi). Après 4 heures de route, une escale, et le best of d'Iron Maiden écouté en boucle, nous arrivâmes à destination. A ce moment on est 6, on sera 8 le lendemain, et 12 à partir de vendredi, autant dire qu'il a fallu batailler pour garder assez d'espace sur notre spot camping, parce que mine de rien, t'as beau camper dans des champs, y caser 60000+ personnes c'est pas forcément velours tout le long. Après quelques batailles, des doigts tranchés, des tshirts déchirés, des yeux arrachés et les têtes de nos ennemis plantées sur une barrière entourant notre spot, nous nous installâmes dans la joie et la bonne humeure, j'ai même réussi à taxer un sac de couchage et une tente, la classe.

Jeudi donc, on attends les autre gens, on va faire un tour à côté de l'arène (pas encore ouverte) où ya une fête foraine et plein de stands et diverses boutiques, puis on fait des allers-retours entre le car park et notre spot (une demi-heure de marche avec le vent dans le dos) pour ramener tout nos trucs. Jeudi soir, on est plus ou moins au complet, on discute, on déconne, et on fait nos planning pour le lendemain. Il serait de bon ton d'ouvrir ici une parenthèse, comme ça "(", afin d'expliquer le fonctionnement du festival: 3 jours, 3 scènes, en moyenne une dizaine de groupe par scène dans la journée, donc fatalement ya des clashs, et tout le monde n'a pas forcément les mêmes goûts, d'où la necessité de planifier soigneusement son weekend pour réussir à voir un maximum de trucs. Fermons la parenthèse. ")".

Vendredi:
Lever tranquille, vers 9h, parce que putain c'est pas confortable et il fait une chaleur de OUF dans la tente avec le soleil qui tape comme un BATARD§ En plus la nuit il fait super froid donc t'as 3 couches de vêtements sur toi. Enfin les habitués du camping connaissent. BREF.
Premier groupe du jour, Main Stage, Buckcherry, rock teinté de glam, je connaissais pas, j'ai vraiment accroché. Bon début donc. J'étais venu en avance pour bien me placer pour Megadeth qui devait jouer une heure plus tard. Entretemps, Hinder prenait la scène. Là aussi, rock plutôt glam, très bonne surprise, plus que correct. M'enfin j'ai dl leur dernier album, et il s'avère que c'est plus du stadium rock à la Creed ou Nickelback, petite déception de ce côté là, ou alors j'ai pas choppé les bons trucs. Ils finissent avec leur single "Get Stoned", et laissent la place à des roadies qui entreprennent de hisser la bannière Megadeth. Premier groupe trash heavy du weekend, on décide de s'avancer un max. Mauvaise idée. Dave Mustaine débarque sous l'ovation du public, et commence avec "Take no Prisoners" (TAKE NO SHIT§), et la marée humaine, ca pousse dans tous les sens, de plus en plus fort, et ça devient franchement relou. Je décide donc de me reculer un peu, travers 2 circle pits, m'écarte un peu et trouve un spot un peu plus soft à partir duquel je peux vraiment regarder et apprécier (très bonne vision de la scène et des écrans géants). Ils jouent 2 morceaux de leur dernier album que je n'ai pas pris la peine de télécharger, pour enchapiner avec le classique Peace Sells... (but who's buying?), et terminent avec Holy Wars... (The Punishment Due). Et là, surprise, au moment du breakdown, ils s'attardent un peu sur un riff, le jouent, le rejouent, le transforment, et partent sur Mechanix (reprise de The Four Horsemen de Metallica, d'où Mustaine s'était fait viré avant de lancer Megadeth) dans l'entouthiasme général. Excellent set donc, je reste dans la fosse pour le prochain groupe, les extreme power metallers de Dragonforce. Des épées et des boucleirs en plastique fleurissent dans l'assistance, donnant le ton et augurant une bonne tranche de rigolade. Ils arrivent, ovation, et commencent leur set. C'était bien, si on omet le son à chier et les parties soloistes instrumentales qui passent quand même VACHEMENT mieux en studio, mais ça je m'y attendais un peu. Ils jouent super bien, mais les trucs qu'ils doivent faire c'est pas humain, donc trifouillé sur ProTools ça passe, mais en live c'est pas la même. Enfin un très bon moment quand même, avec l'apparition de votre serviteur sur l'écran géant plus d'une fois.
Prochain groupe sur ma liste : Velvet Revolver. Entretemps ce sont les retrorockers de Wolfmother qui se pointent. On décide de s'allonger un peu plus loin afin d'analyser les influences Zeppelin/Sabbathesque supposément subies à l'extrême par ce groupe. Première chanson, ça me fait surtout penser à du White Stripes, avec la voix du mec imitant à la perfection celle de Jack White. Quelque chansons plus tard, et je n'arrive pas à comprendre l'entouthiasme de la presse musicale pour des bonhommes là. Notre analyse à nous c'était plutôt "Dude, it doesn't ROCK you know?" "Yeah, it lacks balls."
Bref, ils s'en vont et laissent leur place à Velvet Revolver. Les guns avec Scott Weiland. Avec Slash. J'en pouvais plus d'attendre. Et ils débarquent. Cools, la grande classe. Commencent par une chanson de leur nouvel album, "Libertad". Puis se lancent d'autres de leur premier album, "Contraband", super sympa à regarder. Arrive le moment où ils commencet à jouer un air que je connais, que je connais même très bien. Je me dis "attends, c'est quoi ça déjà, je rêve ou..." BAM It's So Easy des Guns, chanté à la perfection, je balance un "FUCK YEAH§" partagé avec le reste de la foule et savoure ce moment. Ils joueront aussi Mr. Brownstone. Bonheur.
Fin du set avec leur single "Slither". Vite vite je m'extirque de la foule et fonce vers la petite tente, où Hayseed Dixie ont déjà commencé leur set. Hayseed Dixie, c'est plus qu'un groupe, c'est un concept. Ils reprennent des classiques du rock et les jouent version bluegrass avec guitare sèche et banjos. Ca va de Led Zeppelin à AC/DC en passant par Queen et Motörhead. Bonne aprtie de fun, avec un frontman sachant faire rire son audience. Ils finissent, et c'est déjà l'heure des headliners du jour. Au choix, les emos-rockers de My Chemical Romance, les Nu-metallers KoRn, ou les punks hardcore de Suicidal Tendencies. Je me laisse tenter par KoRn, et fait un détour par la Main Stage où My Chemical Romance se font botteled (comprendre se prennent des bouteilles en plastique sur la tronche). Pourquoi? Trop long à expliquer, pour faire court l'emo n'a pas sa place dans un festival orienté métal. KoRn donc, deuxième scène, remplie A BLOC (et si je met des capitales c'est par pour rien, c'était vraiment A BLOC quoi, t'as vu). Je lâche l'affaire après 3 chansons, je les ai déjà vus et c'est plus trop mon trip.

Retour au campement, complètement claqué, et tapage de discute autour de quelques bière, attendant impatiemment le lendemain.




Bon, ça fait super pavé là, et c'est pas particulièrement intéressant, je ferai donc un second post demain pour finir de raconter ça!