Un retour en grande pompe et en pantoufles.
Et déjà un bon mot au départ, improvisé comme ça, sans réfléchir, ça doit être ce qu'on apelle le talent.
Alors depuis ma rentrée, il ne s'est pas passé grand chose en particulier, mais ça va mieux. Enfin, ça allait mieux jusqu'il y a 3 minutes, je viens de checker ma boîte mail, et par la même occasion d'essuyer un refus d'entrée à un Master de Sciences-po pour lequel j'étais plutôt motivé (sisi). Enfin bon, c'est pas grave, enfin je crois pas, faut juste que je trouve une alternative si je veux pas passer une année de merde l'année prochaine. Du coup, je sais vraiment pas quoi faire: rentrer en France? Soit, mais pour faire quoi? Rester en Angleterre? Pourquoi pas, mais là encore, pas de projets (même vaguement) définis. Rentrer dans le monde du travail? Non, je sais rien faire, j'ai vraiment pas l'impression d'être formé à quoi que ce soit. Mais oublions tout ça pour l'instant.
L'autre jour, en (re)regardant mes épisodes de Futurama (pour ceux qui connaissent pas, c'est fait par Matt Groening, le mec qui a fait les Simpsons, sauf que c'est drôle); l'épisode où Fry a des vers dans son corps qui le rendent musclé/intelligent/tropclasse, plutôt cool donc. Il arrive enfin à se faire aimer de Leela, la nana dont il est amoureux depuis la saison 2. Un moment, Leela lui dit "I love what you've become", et là Fry se dit "What i've become..." et il réalise que Leela aime le produit qu'il est devenu, et pas qui il est vraiment. Il décide donc de se débarasser des supers-vers, redevient super con, et se fait jeter.
La première pensée est donc "mais il est un peu con d'avoir fait ça, il était mieux avec!". Certes, mais cette peur inhérente à tout être humain qui est celle de perdre contrôle de soi (de son individualité?) en devenant plus ou moins inconsciemment quelqu'un d'autre m'a fait réfléchir. Pourquoi? Pourquoi un homme tiendrait-il tant à conserver sa personnalité propre quand il pourrait devenir quelqu'un de "meilleur" aux yeux de la société? Notre individualité est-elle donc si importante? Quitte à être synonyme de médiocrité? Ne serait-ce pourtant pas tellement plus simple si l'on pouvait changer du tout au tout afin de vivre une vie meilleure, afin de s'adapter parfaitement et d'être en osmose totale avec le monde nous entourant? Mais qui, de nos jours, recherche la simplicité?
La réponse vient peut-être du fait que chacun pense que la façon dont il perçoit les choses est la bonne, de ce fait risquer un changement serait s'exposer au risque d'être dupé par des apparences et des artifices si habilement évités jusqu'alors. Chacun aime à se croire unique, et moi le premier, même si, au fond, je suis parfaitement conscient du fait que mes idées, mon état d'esprit change au fil des années et que les gens comme moi se comptent par millions.
Ca fait beaucoup de philosophie de comptoir pour un seul post, il est même fort possible que tout ce paragraphe n'ait pas vraiment de sens, mais je me comprends, et c'est bien suffisant.
Sinon, côté IRL lolz, j'ai plein de taf, et je rentre chez moi 1 semaine jeudi, avec du taf (youpi). Ah et ding lvl64, mais vous en faites pas pour moi, je joue en mode kazu.
Pink Floyd - Comfortably Numb
Alors depuis ma rentrée, il ne s'est pas passé grand chose en particulier, mais ça va mieux. Enfin, ça allait mieux jusqu'il y a 3 minutes, je viens de checker ma boîte mail, et par la même occasion d'essuyer un refus d'entrée à un Master de Sciences-po pour lequel j'étais plutôt motivé (sisi). Enfin bon, c'est pas grave, enfin je crois pas, faut juste que je trouve une alternative si je veux pas passer une année de merde l'année prochaine. Du coup, je sais vraiment pas quoi faire: rentrer en France? Soit, mais pour faire quoi? Rester en Angleterre? Pourquoi pas, mais là encore, pas de projets (même vaguement) définis. Rentrer dans le monde du travail? Non, je sais rien faire, j'ai vraiment pas l'impression d'être formé à quoi que ce soit. Mais oublions tout ça pour l'instant.
L'autre jour, en (re)regardant mes épisodes de Futurama (pour ceux qui connaissent pas, c'est fait par Matt Groening, le mec qui a fait les Simpsons, sauf que c'est drôle); l'épisode où Fry a des vers dans son corps qui le rendent musclé/intelligent/tropclasse, plutôt cool donc. Il arrive enfin à se faire aimer de Leela, la nana dont il est amoureux depuis la saison 2. Un moment, Leela lui dit "I love what you've become", et là Fry se dit "What i've become..." et il réalise que Leela aime le produit qu'il est devenu, et pas qui il est vraiment. Il décide donc de se débarasser des supers-vers, redevient super con, et se fait jeter.
La première pensée est donc "mais il est un peu con d'avoir fait ça, il était mieux avec!". Certes, mais cette peur inhérente à tout être humain qui est celle de perdre contrôle de soi (de son individualité?) en devenant plus ou moins inconsciemment quelqu'un d'autre m'a fait réfléchir. Pourquoi? Pourquoi un homme tiendrait-il tant à conserver sa personnalité propre quand il pourrait devenir quelqu'un de "meilleur" aux yeux de la société? Notre individualité est-elle donc si importante? Quitte à être synonyme de médiocrité? Ne serait-ce pourtant pas tellement plus simple si l'on pouvait changer du tout au tout afin de vivre une vie meilleure, afin de s'adapter parfaitement et d'être en osmose totale avec le monde nous entourant? Mais qui, de nos jours, recherche la simplicité?
La réponse vient peut-être du fait que chacun pense que la façon dont il perçoit les choses est la bonne, de ce fait risquer un changement serait s'exposer au risque d'être dupé par des apparences et des artifices si habilement évités jusqu'alors. Chacun aime à se croire unique, et moi le premier, même si, au fond, je suis parfaitement conscient du fait que mes idées, mon état d'esprit change au fil des années et que les gens comme moi se comptent par millions.
Ca fait beaucoup de philosophie de comptoir pour un seul post, il est même fort possible que tout ce paragraphe n'ait pas vraiment de sens, mais je me comprends, et c'est bien suffisant.
Sinon, côté IRL lolz, j'ai plein de taf, et je rentre chez moi 1 semaine jeudi, avec du taf (youpi). Ah et ding lvl64, mais vous en faites pas pour moi, je joue en mode kazu.
Pink Floyd - Comfortably Numb
posted by BaliBalo at 12:52 AM
3 Comments:
Navré pour Sciences-po, mais cela ne te donne pas le droit de critiquer les Simpsons !
Plus sérieusement, l'Angleterre, parait que c'est un bon pays pour les jeunes, une formation, un boulot derrière. Si ce n'est pas le cas, biiiiin tu n'es pas le seul à douter de sa destination pour l'an prochain.
Ta réflexion sur l'importance de l'individualité me rappelle un billet que j'ai écrit hier, mais que je n'ai pas publié par manque de développement. Je comparais cette période de ma vie à 1984. C'est difficile à expliquer le lien ici, mais dans ma tête c'est plutôt clair. J'y reviendrais. Ou peut-être pas.
J'en arrive à cette réflexion.
L'une des problèmatiques de 1984 est, je pense, la question que tu poses. Le bien-être est-il d'affirmer sa diffèrence, ou bien au contraire de "rentrer dans le moule" et de paraître comme le reste du monde ?
T'as deux heures.
juste pour dire que Comfortably Numb (version Pulse 1994) est ZE morceau de musique que je prefere par dessus tous les autres...
Voila, tu me connais pas, mais je faisais juste un petit tour, depuis les liens sur le blog de Chill...
Peace.
.mial.
"Et déjà un bon mot au départ, improvisé comme ça, sans réfléchir, ça doit être ce qu'on apelle le talent."
J'adore cette intro :D :D
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