Eurêka!
I push my fingers into my eyes, It's the only thing that slowly stops the ache... If the pain goes on, I'm not gonna make it
Chose promise... Voici donc le second update, suite logique du dernier en date, auquel vous pouvez vous réferer en effectuant la manoeuvre du scroll-down. Enfin, vous êtes pas obligé non plus hein. C'est juste si vous en avez envie quoi. Non parce que vous avez pas forcément du temps à perdre à relire un truc que vous avez déjà lu, c'est un peu con quand on y pense. Juste vous dire que y'avait l'option quoi, c'est pas totalement exclu que vous vouliez relire un texte, enfin c'est vous qui voyez.
Putain.
J'ai vraiment le coeur à rien du tout, j'oscille entre l'état amorphe et la déprime la plus noire, mais c'est même pas ça le pire. Non, ce qui fait vraiment peur, c'est que même en tentant de me projeter dans l'avenir pour trouver ne serait-ce qu'une consolation dans un futur proche, je ne vois rien, absolument rien, qui pourrait me rendre heureux, j'ai peur de tomber dans une spirale, de pas pouvoir me relever avant longtemps, trop longtemps.
Au moins, j'ai trouvé un remède à la faim, d'où le titre, je pense à elle et ma gorge se noue, mon appétit disparaît, et je ne peux plus rien avaler :).
Evidemment, le revers de la médaille, c'est que ça vient un peu tout seul, c'est diffile à contrôler les pensées.
En même temps, quelque part je savais que c'était pas possible, que ça pouvait pas marcher, une sorte de sixième sens me disant "nan mais mec, t'es gentil, mais c'est pas comme si t'avais une chance, lol, le con!". C'est peut-être ça aussi mon problème, j'arrive pas à concevoir mon propre bonheur. Jardinier de l'amour collectionnant les rateaux, condamné à une vie d'errance sentimentale, confronté à bien des rues, mais toujours en sens interdit, allant d'échec en échec, de déceptions en déceptions, perdu dans un ciel remplies d'étoiles, toutes plus impossibles à atteindre les unes que les autres. Celles qui brillent en tous cas. Là, j'ai essayé d'atteindre le soleil, j'ai brûlé, puis tout est redevenu glacial. Morne. Gris.
Rentré dans un tunnel dont je ne vois pas le bout, il ne tient qu'à moi de m'en sortir. Et c'est peut-être ça aussi, le problème.
Dans les films les types comme moi finissent par recroiser la fille qu'ils aiment un soir de pluie au coin d'une rue, les spectateurs sont contents, l'amour n'a pas perdu. La preuve, nos héros s'embrassent.
Coupez, générique.
Dans la vie les types comme moi se saoulent au pack de bières, se foutent de tout, se tranchent les veines, partent en civière.
Souvent je me dis que ma retraite est comme la femme de ma vie, je risque d'être mort avant de la toucher.
Klub des Loosers - Perspectives
Chose promise... Voici donc le second update, suite logique du dernier en date, auquel vous pouvez vous réferer en effectuant la manoeuvre du scroll-down. Enfin, vous êtes pas obligé non plus hein. C'est juste si vous en avez envie quoi. Non parce que vous avez pas forcément du temps à perdre à relire un truc que vous avez déjà lu, c'est un peu con quand on y pense. Juste vous dire que y'avait l'option quoi, c'est pas totalement exclu que vous vouliez relire un texte, enfin c'est vous qui voyez.
Putain.
J'ai vraiment le coeur à rien du tout, j'oscille entre l'état amorphe et la déprime la plus noire, mais c'est même pas ça le pire. Non, ce qui fait vraiment peur, c'est que même en tentant de me projeter dans l'avenir pour trouver ne serait-ce qu'une consolation dans un futur proche, je ne vois rien, absolument rien, qui pourrait me rendre heureux, j'ai peur de tomber dans une spirale, de pas pouvoir me relever avant longtemps, trop longtemps.
Au moins, j'ai trouvé un remède à la faim, d'où le titre, je pense à elle et ma gorge se noue, mon appétit disparaît, et je ne peux plus rien avaler :).
Evidemment, le revers de la médaille, c'est que ça vient un peu tout seul, c'est diffile à contrôler les pensées.
En même temps, quelque part je savais que c'était pas possible, que ça pouvait pas marcher, une sorte de sixième sens me disant "nan mais mec, t'es gentil, mais c'est pas comme si t'avais une chance, lol, le con!". C'est peut-être ça aussi mon problème, j'arrive pas à concevoir mon propre bonheur. Jardinier de l'amour collectionnant les rateaux, condamné à une vie d'errance sentimentale, confronté à bien des rues, mais toujours en sens interdit, allant d'échec en échec, de déceptions en déceptions, perdu dans un ciel remplies d'étoiles, toutes plus impossibles à atteindre les unes que les autres. Celles qui brillent en tous cas. Là, j'ai essayé d'atteindre le soleil, j'ai brûlé, puis tout est redevenu glacial. Morne. Gris.
Rentré dans un tunnel dont je ne vois pas le bout, il ne tient qu'à moi de m'en sortir. Et c'est peut-être ça aussi, le problème.
Dans les films les types comme moi finissent par recroiser la fille qu'ils aiment un soir de pluie au coin d'une rue, les spectateurs sont contents, l'amour n'a pas perdu. La preuve, nos héros s'embrassent.
Coupez, générique.
Dans la vie les types comme moi se saoulent au pack de bières, se foutent de tout, se tranchent les veines, partent en civière.
Souvent je me dis que ma retraite est comme la femme de ma vie, je risque d'être mort avant de la toucher.
Klub des Loosers - Perspectives
posted by BaliBalo at 2:00 PM
4 Comments:
Wouah ! Un 2eme post a la file ! Bali et les problemes existentiels suite. Pas facile surtout que comme tu le dis on ne maitrise pas trop, c'est pas comme une bonne tele ou t'appuye sur off et voila plus de son. J'ai souffert des memes maux et ce 6eme sens dont tu parles n'en ai pas un : c'est ton pire ennemi qui s'y cache (bon ca tu le verra quand tu aura atteint un degre de ninjaterie superieur). Bref esperant etre cette fois-ci clair pour tous, simplement pour dire que le microscope de l'introspection ouvre des portes qui ne faut pas franchir, où la reflexion ne mene a rien d'autre qu'a d'autre questions auxquelles il est bien difficile de repondre (quand bien meme tu y repondras cela ne te sera pas d'une grande utilite). Des gens beaucoup plus intelligent que nous ont fait les memes erreurs et s'y sont casses les dents. Juste faut savoir qu'il ne faut pas se laisser aller dans ce mouvement qui est comme tu l'as vu une spirale(etat amorphe etat deprime).
Enfin tu le sais deja, pas la peine d'en rajouter.
Et merde, t'écoutes du Slipknot, c'est une preuve que t'es dans un état de déprime gravement avancé. Surtout leur dernier album quoi.
Moi aussi j'en ai écouté, moi aussi à cause d'une nana... se mettre dans des états pareils pour des meufs, même si ca m'arrive aussi, elles en valent pas la peine vieux.
Réfléchis bien. Est-ce que ca vaut le coup de baisser les bras aussi facilement pour un rateau ?
Les échecs font partie de la construction de la vie. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
La prochaine fois tu seras plus fort.
T'arrêtes pas aussi vite en chemin.
Ayant le même âge, je suis pas sûr que mes conseils vallent grand chose, mais t'es encore jeune, t'as encore la vie devant toi heureusement, et malheureusement, ce ne sera sûrement pas le seul échec que tu connaitras.
Autant de question pour un seul homme, ca fait beaucoup quand même. J'suis pas du genre à me poser tous ces tas de trucs et j'dois dire que j'ai un peu de mal à y répondre.
Enfin, lutte :/
"ma retraite est comme la femme de ma vie, je risque d'être mort avant de la toucher."
whoahhhh...je la garde celle la!
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