jeudi, juin 14, 2007

Review d'un weekend plutôt sympa...

... et j'en profite par la même occasion pour rejoindre la communauté des bloggers pas foutus de trouver un titre drôle/profond/joli.

Quand j'ai dit que j'allais update mon blog pour faire un résumé de mon weekend, mes paroles ont été accueillies sarcastiquement, ont été accompagnées de rires sardoniques, enfin pour tout dire on s'est foutu de ma gueule. Parce qu'il paraît que j'update pas souvent. Dingue non? Bref, afin de faire taire les mauvaises langues, j'update, voilà.

Les petits malins auront remarqué que jusqu'à présent, j'ai encore rien dit. Certes. Bon, c'est parti.

Music : Buckcherry - Crazy Bitch

Mardi (oué, le weekend commence le mardi chez moi, j'ai plus cours et je travaille pas), sortie au pub pour taper un pub quizz (et se faire ridiculiser au music quizz, tout ça parce que j'écoute pas assez la musique pop) puis sortir en boîte. On en vient à parler musique donc, fatalement, et un pote à moi me dit "tu viens au Download Festival ce weekend?", j'lui dis que non, que j'ai pas de ticket, que c'est tout vendu, mais que j'aurais été super motivé. Il s'est avéré que en fait non, c'était pas sold out, et qu'il avait même une place de libre dans sa caisse. Je cède à la tentation, je vais voir sur le tripledoublevé, j'achète mon ticket, ET EN VOITURE SIMONE§

On part mercredi midi, histoire de trouver un spot de camping correct (sachant que le festival commence le vendredi). Après 4 heures de route, une escale, et le best of d'Iron Maiden écouté en boucle, nous arrivâmes à destination. A ce moment on est 6, on sera 8 le lendemain, et 12 à partir de vendredi, autant dire qu'il a fallu batailler pour garder assez d'espace sur notre spot camping, parce que mine de rien, t'as beau camper dans des champs, y caser 60000+ personnes c'est pas forcément velours tout le long. Après quelques batailles, des doigts tranchés, des tshirts déchirés, des yeux arrachés et les têtes de nos ennemis plantées sur une barrière entourant notre spot, nous nous installâmes dans la joie et la bonne humeure, j'ai même réussi à taxer un sac de couchage et une tente, la classe.

Jeudi donc, on attends les autre gens, on va faire un tour à côté de l'arène (pas encore ouverte) où ya une fête foraine et plein de stands et diverses boutiques, puis on fait des allers-retours entre le car park et notre spot (une demi-heure de marche avec le vent dans le dos) pour ramener tout nos trucs. Jeudi soir, on est plus ou moins au complet, on discute, on déconne, et on fait nos planning pour le lendemain. Il serait de bon ton d'ouvrir ici une parenthèse, comme ça "(", afin d'expliquer le fonctionnement du festival: 3 jours, 3 scènes, en moyenne une dizaine de groupe par scène dans la journée, donc fatalement ya des clashs, et tout le monde n'a pas forcément les mêmes goûts, d'où la necessité de planifier soigneusement son weekend pour réussir à voir un maximum de trucs. Fermons la parenthèse. ")".

Vendredi:
Lever tranquille, vers 9h, parce que putain c'est pas confortable et il fait une chaleur de OUF dans la tente avec le soleil qui tape comme un BATARD§ En plus la nuit il fait super froid donc t'as 3 couches de vêtements sur toi. Enfin les habitués du camping connaissent. BREF.
Premier groupe du jour, Main Stage, Buckcherry, rock teinté de glam, je connaissais pas, j'ai vraiment accroché. Bon début donc. J'étais venu en avance pour bien me placer pour Megadeth qui devait jouer une heure plus tard. Entretemps, Hinder prenait la scène. Là aussi, rock plutôt glam, très bonne surprise, plus que correct. M'enfin j'ai dl leur dernier album, et il s'avère que c'est plus du stadium rock à la Creed ou Nickelback, petite déception de ce côté là, ou alors j'ai pas choppé les bons trucs. Ils finissent avec leur single "Get Stoned", et laissent la place à des roadies qui entreprennent de hisser la bannière Megadeth. Premier groupe trash heavy du weekend, on décide de s'avancer un max. Mauvaise idée. Dave Mustaine débarque sous l'ovation du public, et commence avec "Take no Prisoners" (TAKE NO SHIT§), et la marée humaine, ca pousse dans tous les sens, de plus en plus fort, et ça devient franchement relou. Je décide donc de me reculer un peu, travers 2 circle pits, m'écarte un peu et trouve un spot un peu plus soft à partir duquel je peux vraiment regarder et apprécier (très bonne vision de la scène et des écrans géants). Ils jouent 2 morceaux de leur dernier album que je n'ai pas pris la peine de télécharger, pour enchapiner avec le classique Peace Sells... (but who's buying?), et terminent avec Holy Wars... (The Punishment Due). Et là, surprise, au moment du breakdown, ils s'attardent un peu sur un riff, le jouent, le rejouent, le transforment, et partent sur Mechanix (reprise de The Four Horsemen de Metallica, d'où Mustaine s'était fait viré avant de lancer Megadeth) dans l'entouthiasme général. Excellent set donc, je reste dans la fosse pour le prochain groupe, les extreme power metallers de Dragonforce. Des épées et des boucleirs en plastique fleurissent dans l'assistance, donnant le ton et augurant une bonne tranche de rigolade. Ils arrivent, ovation, et commencent leur set. C'était bien, si on omet le son à chier et les parties soloistes instrumentales qui passent quand même VACHEMENT mieux en studio, mais ça je m'y attendais un peu. Ils jouent super bien, mais les trucs qu'ils doivent faire c'est pas humain, donc trifouillé sur ProTools ça passe, mais en live c'est pas la même. Enfin un très bon moment quand même, avec l'apparition de votre serviteur sur l'écran géant plus d'une fois.
Prochain groupe sur ma liste : Velvet Revolver. Entretemps ce sont les retrorockers de Wolfmother qui se pointent. On décide de s'allonger un peu plus loin afin d'analyser les influences Zeppelin/Sabbathesque supposément subies à l'extrême par ce groupe. Première chanson, ça me fait surtout penser à du White Stripes, avec la voix du mec imitant à la perfection celle de Jack White. Quelque chansons plus tard, et je n'arrive pas à comprendre l'entouthiasme de la presse musicale pour des bonhommes là. Notre analyse à nous c'était plutôt "Dude, it doesn't ROCK you know?" "Yeah, it lacks balls."
Bref, ils s'en vont et laissent leur place à Velvet Revolver. Les guns avec Scott Weiland. Avec Slash. J'en pouvais plus d'attendre. Et ils débarquent. Cools, la grande classe. Commencent par une chanson de leur nouvel album, "Libertad". Puis se lancent d'autres de leur premier album, "Contraband", super sympa à regarder. Arrive le moment où ils commencet à jouer un air que je connais, que je connais même très bien. Je me dis "attends, c'est quoi ça déjà, je rêve ou..." BAM It's So Easy des Guns, chanté à la perfection, je balance un "FUCK YEAH§" partagé avec le reste de la foule et savoure ce moment. Ils joueront aussi Mr. Brownstone. Bonheur.
Fin du set avec leur single "Slither". Vite vite je m'extirque de la foule et fonce vers la petite tente, où Hayseed Dixie ont déjà commencé leur set. Hayseed Dixie, c'est plus qu'un groupe, c'est un concept. Ils reprennent des classiques du rock et les jouent version bluegrass avec guitare sèche et banjos. Ca va de Led Zeppelin à AC/DC en passant par Queen et Motörhead. Bonne aprtie de fun, avec un frontman sachant faire rire son audience. Ils finissent, et c'est déjà l'heure des headliners du jour. Au choix, les emos-rockers de My Chemical Romance, les Nu-metallers KoRn, ou les punks hardcore de Suicidal Tendencies. Je me laisse tenter par KoRn, et fait un détour par la Main Stage où My Chemical Romance se font botteled (comprendre se prennent des bouteilles en plastique sur la tronche). Pourquoi? Trop long à expliquer, pour faire court l'emo n'a pas sa place dans un festival orienté métal. KoRn donc, deuxième scène, remplie A BLOC (et si je met des capitales c'est par pour rien, c'était vraiment A BLOC quoi, t'as vu). Je lâche l'affaire après 3 chansons, je les ai déjà vus et c'est plus trop mon trip.

Retour au campement, complètement claqué, et tapage de discute autour de quelques bière, attendant impatiemment le lendemain.




Bon, ça fait super pavé là, et c'est pas particulièrement intéressant, je ferai donc un second post demain pour finir de raconter ça!

2 Comments:

Blogger Unknown said...

Damned, excellent post, on s'y croirait! C'est pas un week-end que t'as passé, c'est un motherfucking week-end de dégligué!

Par contre, je connais 1 groupe sur 12 xD

2:45 AM  
Blogger Unknown said...

"Après quelques batailles, des doigts tranchés, des tshirts déchirés, des yeux arrachés et les têtes de nos ennemis plantées sur une barrière entourant notre spot, nous nous installâmes dans la joie et la bonne humeure, j'ai même réussi à taxer un sac de couchage et une tente, la classe."
Hahaha :'D


Purée j'aurais aimé y être, et ton très bon résumé m'a fait baver plus que de raison.
La suite la suite !

4:26 PM  

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