samedi, juin 16, 2007

Trash Headbanger Weekend, Part II

Chose promise, chose promise. La suite de mon kikoo-weekend, en différé, forcément. Ben oui.

Music: Def Leppard - Animal

Samedi:
Levé relativement tôt, mais pas trop, (toujours à cause du soleil ce BATARD§, qui au passage a été plutôt cool d'être présent pendant tout le weekend alors qu'il était censé pleuvoir, donc on dit merci à monsieur soleil, et il serait grand temps que je ferme cette parenthèse, ça fait pas propre, et puis faut pas se voiler là face, ca ressemble un peu à du remplissage ce que j'suis en train d'écrire là). Ouf.

DONC.
Mon programme était centré sur la Main Stage, qui est la plus grande et la seule située en plein air (les deux autres étant sous des tentes). Premier groupe de la journée à 11h, les finlandais de Turisas. Alors Turisas, c'est plus que du Power Metal, c'est du BATTLE METAL§ Ils débarquent sur la scène, à moitié à poil, pensez Braveheart mais avec de la peinture rouge et du fake sang à la place du bleu, et vêtus de peaux de bêtes. Trop puissant. Bien que ne connaissant pas toutes leurs chansons, j'ai vraiment passé un des meilleurs moment de mon weekend, ils entraînent bien la foule dans leur délire, et franchement c'est bonheur (si vous voulez vous faire une idée essayez de choper la chanson "battle metal", inclus trompettes et buccins). A noter un violoniste trauskillay et un accordéoniste bien funky.

La difficile tâche de faire au moins aussi bien revient au groupe HellYeah, sorte de nouveau supergroup puisqu'il compte parmis ses membres Vinnie Paul (Pantera) et l'ancien guitariste de Mudvayne, là, on va l'appeler Gaston vu que son nom me revient pas. Remarque c'est pas bien grave, ils étaient à chier. La drink/get laid attitude, c'est rigolo 3 minutes, mais là franchement pire que bof. Déception donc, tant pis.
Je reste pour Shadows Fall, avec au chant le mec avec les dreads les plus longues du monde, homologué Guiness 2007 (tu gagnes 3 pots de yahourt il paraît), et quand il bouge ses cheveux ca fait une sorte de moulin. Don Quichotte en pouvait plus, il a du être escorté dehors par la sécurité. Sans déconner, du bon trash/metalcore moderne, je regrette un peu de pas avoir écouté plus avant de les voir, mais tant pis.

Retour au campement pour grailler d'la conserve, histoire de repartir en forme. Je reviens en avance, attendant patiemment Machine Head. Machine FUCKIN' Head comme ils se font appeler. J'ai le temps de chopper une bière au bar (lol, £3,40.) et de la boire. Puis Robb Flynn et sa clique débarquent, et démarrent en puissance avec Clenching the Fists of Dissent. 10minutes de bonheur, avec le passage "so raise your fist and FIGHT! FIGHT! FIGHT! FIGHT!" avec toute la foule, le poing en l'air, qui chante, magique, exactement comme je me l'étais imaginé.
Machine Head, c'est vraiment un groupe qui a le respect de la communauté, et ça se sent. Surtout depuis qu'ils ont fait leur dernier album "The Blackening", pour moi ils sont au-dessus, ils dominent outrageusement la scène trash/metal moderne. Ils enchaînent, jouent entre autre Old, Davidian, et Aesthetics of Hate, un hommage à Dimebag Darrell (donc forcément très bien reçu). Ils finissent sur Halo, un epic de 9 minutes, conclusion d'une performance magistrale.

Prochains sur la liste, Slayer, les légendes du trash. Des survivors des années 80: là où la plupart des groupes de cette époque ont arrêté ou évolués, eux ils continuent à faire la même chose. C'est à la fois bon et mauvais. C'est bien pour les hardcore fans, mais pour les autres, comme moi, qui aiment la nouveauté, et attendent un certain raffinement venant d'un groupe aussi vieux, ça peut être un tantinet décevant. Mais revenons à notre Main Stage, et à notre frontman particulièrement pas excité du tout, lâchant pas un mot de tout le show, ou alors un "thank you" avec une petite voix fluette (genre wtf?). Concernant la playlist, les classiques y sont, dead skin mask et raining blood clôturent. A noter l'absence d'Angel of Death, ou alors j'lai zappée quand jsuis allé chercher de l'aspirine. Le truc avec Slayer c'est qu'avec l'acoustique d'un festival, le spectateur non averti (comprendre celui qui connaît pas les chansons par coeur) aura l'impression d'entendre "du bruit". Juste "du bruit". Bref, Slayer bien donc, mais pas top. Mais c'est pas grave, place à Marilyn Manson, qui vient de sortir un nouvel album.

Le monsieur arrive, scène jolie, avec des rideaux de velours, des bougies, enfin plutôt classe quoi, ça doit être gentillet chez lui. Il s'est un peu touché la nouille sur ce show quand même (au propre et au figuré. Si si.). Par contre je me souviens plus trop des chansons qu'il a chantées (enfin yavait Sweet Dreams et Tainted Love en tous cas, et The Beautiful People HOW DOES IT FEEL TO BE PART OF THE BEAUTIFUL PEOPLE§) puis ben très correct, mais pour tout avouer j'étais pas trop dans le trip, j'arrêtais pas de regarder l'heure et tremblais presque d'excitation en pensant aux headliners de la deuxième scène. Bordel, on s'en tape de Manson en fait, même si y'a quelques années j'aurais violé ton poisson rouge et égorgé ta tondeuse à gazon pour le voir. Non mais là, non. Allez, je pars même un peu en avance histoire d'être bien placé. Ca y est j'ai assez fait monté le suspense là? Otis? (olololololol²). Les headliners de la deuxième scène donc, les mythiques glams-rockers des 80s, j'ai nommé MÖTLEY CRÜE§ MAIS PUTAIN J'EN POUVAIS PLUS§ Je me rapproche de la scène, déjà trop heureux. Pour la petite histoire, ils étaient en compétition avec Head Automatica (lol) et Linkin Park (roflmdr.) qui eux headlinaient sur la main stage devant un public de gros branleurs.

Mötley Crüe donc, LE groupe que je voulais ABSOLUMENT voir ce weekend, et ils m'ont franchement pas déçu. Ils commencent méchamment fort avec Dr. Feelgood, et ca sera du bonheur pur jusqu'à la fin du show. Avec une set-list conçue comme un best-of, j'étais aux anges, avec en vrac Primal Scream (AND SHOUT§), Don't Go Away Mad (Just Go Away), Home Sweet Home, Looks That Kills, Shout At The Devil. Chaque membre du groupe y va de son petit monologue, de sa petite vanne, de son petit solo de 5 minutes. Tommy Lee enflamme la salle "I say Mötley you say Crüe MOTLEY *la foule* CRUE§, MOTLEY *CRUE*" "I say Fuck, you say you! FUCK *YOU* FUCK *YOU*" Ca paraît con, mais c'est méchamment fun. Ils feront même une cover d'Anarchy in the UK des Sex Pistols, bien vu. Terminant en beauté avec Kickstart My Heart, ils s'en vont après moult ovations, et il est temps pour moi de rentrer au campement, alègre.

Décompressage, partage des émotions de la journée, bière, conneries, et dodo, avec encore une fois la hâte d'être déjà au lendemain...

2 Comments:

Blogger Unknown said...

MACHINE HEAAAAAAD HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

12:55 PM  
Blogger Unknown said...

BWAAAAAHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!
\m/

8:19 PM  

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