mardi, janvier 23, 2007

Et un update pour la route...

...parce qu'il en faut bien. Non si, l'essence du blog c'est l'update. Si j'update pas, le blog meurt, le peu de lecteurs s'en vont, et oublient que j'ai jamais existé. Parce que la vie virtuelle, ça se résume à ça. Si tu donnes plus de tes nouvelles, tu meurs.

Jusqu'à cet après-midi, je ne me voyais pas updater mon blog, vu que rien dans ma vie n'a changé depuis le dernier update. Evidemment, je pourrais me contenter de narrer plus ou moins éloquemment toutes les (més)aventures survenues entre-temps, mais entre nous, je ne pensais pas qu'il y avait quoi que çe soit qui vaillent la peine. Pourtant, après mûre réflexion et plusieurs verres, il s'avère que, oui, en fait, j'ai des trucs à dire. Des trucs pas forcément très glorieux en plus.

Reprenons là où j'en étais : les vacances de Noël donc. Je m'en veux énormément de pas avoir pu en profiter. Au nom d'une crise de déprime j'ai envoyé chier tout sentiment positif pour finalement me retrouver face à moi-même, face à pas grand chose en fait. J'ai traversé une période vraiment noire, telle qu'il ne m'a pas été donné de subir depuis plusieurs années. La dernière fois que j'ai eu aussi mal, ça a du durer environ 6 mois. J'espère m'en sortir rapidement cette fois ci. Pendant cette période de Noël, je me suis aperçu que j'étais abominablement égocentrique, qu'il fallait que l'attention générale se pose sur moi, et que j'étais un vrai drama-queen. Ouais, la honte. J'ai aussi appris que, si je le voulais vraiment, je pouvais me contrôler totalement et cacher mes sentiments, même en face de la personne qui m'a (gentillement) planté un katana dans le coeur. Du bon donc, mais surtout du mauvais, j'ai infligé à pas mal de personnes ma déprime dont personne n'avait rien à foutre. Je suis le premier à critiquer ce genre d'attitude, et pourtant jusqu'à il y a à peine 3 semaines c'est ce que je faisais. Mais c'est fini. Quitte à dévelloper un bon syndrome de frustration.

Ce blog sera le seul endroit où je me permettrai de me plaindre ouvertement (éh ouais!) ; au moins, les personnes que ça n'intéresse pas n'auront qu'a aller voir ailleurs.
Sinon ben, gros manque de motivation pour tout ce qui est en rapport avec quoi que ce soit (même mon radio show a perdu de sa magie, et ça ça me fait peur), mais j'imagine que c'est normal et que ça va revenir. J'espère. Vraiment. En attendant, je vais aller me coucher, l'esprit morose, confus et fatigué, et je souhaite sincèrement que toute l'humanité se fasse enculer, parce que franchement, on vit vraiment dans un monde de merde. Amen.