samedi, novembre 25, 2006

Hommage à un idéal mort.

J'annonce, mon prochain post sera écrit sous le coup de l'euphorie, ou de la déprime passagère, mais violente. Ce qui signifie deux choses : la première est qu'un grand changement va s'opérer dans ma vie (ou pas). La seconde est que vous aurez le plaisir de lire un autre post avant l'année prochaine. Défi du jour, terminer ce post par "YAHAAAAAA§§§".

Mais on est pas encore là, je profite de l'instant présent d'incertitude, et souhaite me plonger dans l'analyse d'une petite chose qui semble, à l'instar du latin, ne plus exister chez personne, à part chez une poignée d'irréductibles dont je fais partie. Cette chose, ou plutôt cet idéal, est le romantisme, l'appréciation de l'amour vrai et véritable, l'appréciation de façon distinguée du bonheur en somme.

A une époque où le romantisme se limite au dépannage d'une clope ou au coup à boire en boîte, à une époque où les princesses des contes sont des vagins ambulants buvant des vodkas-redbull en mini-jupe, je n'arrête pas de me demander ce que je fous dans cette société. Je me prends à rêver d'un amour vrai, comme dans Le Cid (mais sans les complications), comme dans Cyrano de Bergerac (mais en évitant d'attendre 50 ans avant de se déclarer), comme dans les bisounours (erm.). Avec un tout petit peu de recul, on s'aperçoit rapidement que ce genre de choses, ça peut pas vraiment arriver, ou alors si, mais seulement aux autres (un peu comme gagner à la loterie ou mourir écrasé par une météorite).

Ayant souffert toute ma vie du syndrôme "tu m'plais-j-te-plais-pas" ou "J'te-plaît-tu-m'plais-pas", j'ai presque envie de dire que, bordel, c'est quand même super mal foutu. D'aucuns diront qu'a 21 ans, j'ai toute la vie devant moi, que ça va arriver, qu'il faut pas s'inquiéter, profiter de la jeunesse tout ça. Ben oui, mais non. L'incertitude, le manque de confiance, la recherche d'une relation stable, comme ça, juste pour voir, font qu'aujourd'hui, la seule chose que je veux, c'est trouver l'âme soeur, la chaussure à mon pied qui m'irait comme un gant (ouais, ça ça serait le pied! aulaulaulaul). Putain, c'est sur, un jour je ferai carrière chez Carambar.

Bon, de toutes façons, je serai peut-être fixé sur tout ça dans les jours qui viennent, sauf accident.

Pink Floyd - High Hopes

Edit: C'est marrant, j'ai presque oublié de parler de la raison qui m'a poussée à sortir du lit alors que je me lève tôt demain pour écrire ces quelques lignes. La crise de confiance mentionnée ci-dessus donc, parlons-en. Je suis en pleine remise en question, je suis en train de réaliser que, toute ma vie, dans tout ce que j'ai pu entreprendre, dans toutes les activitées que j'ai pratiquées à fond, j'ai toujours obtenu des résultats plutôts moyens. Pour moi et mon égo surement démesuré par rapport à mes qualités, la chute fait mal.

Jusque là, j'avais toujours eu l'impression que, si je me mettais vraiment dans quelquechose, j'allais être largement au-dessus de la moyenne, moyenne qui, au final me semble de moins en moins composée d'attardé. Que ce soit les cours, le sport, les jeux online, la guitare, bref, dans toutes les activités que je pratique ou ai pratiqué dans ma vie, je n'ai vraiment brillé nulle part, excédé dans aucun domaine, réussissant au mieux à m'élever légèrement au-dessus de cette "moyenne". "Moyenne" qui était pour moi synonyme de médiocrité.

Que suis-je, en somme? Un mec normal, sans réelle motivation, sans but précis, sans talent particulier, sans grand espoir pour l'avenir. Wah, ça en serait presque déprimant.

Sinon, je vais voir Iron Maiden à Bercy mardi 28, avec en première partie Trivium, et ça, ben ça, CA DAYCHIRR§ YAHAAAAA§§§ (Ben ouais.)