dimanche, septembre 17, 2006

Toi non plus tu ne sais pas quoi faire?

Si? Ah bon. Tant mieux. T'es là, à surfer sur le net, tu fais rien de spécial, si tu prenais ne serait-ce qu'un tout petit peu de recul tu t'apercevrais que, en fait, toi aussi tu t'ennuies. Mais tu n'y penses pas, tu te concentres sur ça, puis sur autre chose, puis sur rien, puis sur tout, et là c'est l'heure d'aller manger, tu retournes dans un cycle. Après manger, tu iras regarder la télé, ou lire un livre, ou peut-être faire tes devoirs, qui sait? Ensuite de quoi tu t'endormiras, en ayant préalablement réglé ton réveil pour 7h. Demain, c'est lundi, ta vie dictée 5 jours sur 7 reprends son cours, jusqu'à ce fatidique vendredi soir, où tu seras à nouveau livrée à toi-même, ou à d'autres.

Moi? Je contemple ton existence de loin, à travers un minuscule trou dans un mur de pierres. Que faire? Percer la pierre pour te rejoindre? Et si le mur s'écroulait sur moi? Et si c'était toi qui avait construit ce mur? Pourquoi y avoir laissé un trou?

Il paraît que je me pose trop de questions, ce qui paraît être un simple sentier droit au premier abord se transforme souvent en un interminable labyrinthe, dédale de pensées et de contradictions.
Et si tout était vraiment simple? Et si la seule complication venait de moi, de mon analyse faussée par des pensées qui n'ont même pas lieu d'être conçues?
Et si tout était déjà décidé à l'avance? Aucune importance, si nous n'en sommes pas conscients, cela n'affectera en rien nos actions ou nos réflexions, le résultat importe peu, puisque, de toutes façons, on arrivera toujours à se convaincre en cas d'échec qu'un élément aura fait changer ce qui aurait dû advenir. On se convaincra également que chaque succès est quelquepart mérité.

Je suis pas sûr que mon post rime à quelquechose, ce serait prétentieux de le penser.

J'ai froid, je vais aller fermer la fenêtre.

lundi, septembre 11, 2006

Ha! C'est comme de la magie, mais en moins rigolo

Salut, c'est moi (sisi), ça va?
Ca fait un moment que je ne t'ai rien raconté cher lecteur, tu t'en portes sûrement d'autant mieux, mais je vais quand même me risquer à poster un update, comme ça, pour rire, parce qu'on est entre nous, et que si on rigolait pas des choses pas drôles, on rigolerait quand même, mais moins.

Bref, après cet été passé en partie à travailler, en partie à voir des potes, et en partie avec les parents en vacances dans un endroit où y'avait un billard, me revoilà pour ma dernière année à la fac en Angleterre, où je ne bois pas de thé et ne mange pas de pudding, tout simplement parce que c'est dégeulasse. Après une semaine à pas glander grand chose, et 2 soirées arrosées pile ce qu'il faut et un peu plus, je suis plutôt pas trop mécontent, et je pèse mes mots. Pour l'instant donc ça va, j'ai pas mal de projets, genre faire d'la muscu (lol!) et organiser mon propre radio show sur la radio universitaire, j'vous filerai le link pour écouter sur le net, ça va daychiray (METAAAAAAL§§§§).

N'empêche, ça fait bizarre de se casser un an d'un endroit, avoir aucun contact pendant cette période, revenir, et reprendre comme avant. Tout est exactement pareil, mais complètement changé, et puis ça te fait réaliser que si t'avais pas existé, ça serait sûrement pareil, du moins dans les grandes lignes. J'ai jamais prétendu vouloir/pouvoir changer la face du monde, de mon entourage, de quoi que ce soit, mais je me suis rendu compte que les êtres humains en général ont une influence très limitée, se cantonnant à quelques personnes. C'est insignifiant, et pourtant, une seule personne peut changer ta vie du tout au tout.
Putain, en un paragraphe, j'arrive à me contredire, c'est merveilleux. Bien sur qu'on peut avoir une influence importante sur ce qui nous entoure, et heureusement. Après, forcément, les choses qu'on voudrait changer on y arrive pas toujours. Bon, passons, je commence à tripper n'importe comment.

D'un autre côté, j'ai toujours pas mon emploi du temps alors que je suis censé avoir commencé les cours depuis une semaine, mais bon, hein, tant pis quoi, faudrait juste pas que j'ai mon emploi du temps à Noël, ça serait plutôt balo.

J'suis aussi en train de composer des machins assez sympas, faudrait juste que j'trouve un moyen d'enregistrer ça, d'apprendre à chanter, de trouver un bassiste et un batteur, puis le reste devrait se faire tout seul, tournée mondiale dans ma chambre tout ça, j'ai bon espoir.
Putain, j'avais jamais réalisé comment The Pixies ça gérait.

Allez, ça ira pour aujourd'hui, j'updaterai bientôt, promis, bonne soirée lecteur.

Proverbe chinois du jour "Man with one chopstick will go hungry".