vendredi, décembre 15, 2006

Bilan

Soundgarden - Black Hole Sun

En cette fin de mois de décembre 2006, il est peut-être temps de faire un bilan de l'année. De Barcelone à Londres en passant par Paris, j'ai vu pas mal de choses différentes, rencontré des gens, certains intéressants, la plupart pas. J'ai réussi à me convaincre de ma propre mysanthropie, tout en essayant désespéremment de créer des liens. Ai-je crée des liens? Peut-être. En ai-je renforcé? Ca, c'est sur. C'est déjà pas mal.

Tout ce qui m'est arrivé cette année, je vais pas en faire un résumé, l'on pourra toujours se référer aux posts précédents. De plus, je ne pense pas pouvoir décrire mieux ce que je ressentais les choses maintenant qu'au moment où je les aies écrites. Ai-je pris du recul par rapport à certains sentiments? Je ne sais pas, peut-être.

Parlons-en des sentiments. Après une semaine où j'étais vraiment très mal, j'avais réussi (tant bien que mal) à me plonger dans mes cours de managerial economics. Y'a rien de mieux que des cours pour se laver le cerveau et faire le vide. Mon exam, lundi dernier, ne s'est pas trop mal passé, et puis, bizarrement j'allais plutôt bien. Malheureusement, ces deux derniers jours d'apathie m'ont sortis mes cours de la tête, et je me retrouve avec l'esprit vide, puis les doutes reviennent, l'angoisse s'installe, la déprime se refait peu à peu une petite place dans ma tête.

Je sais plus quoi faire pour me battre contre ça. Je sors, j'écoute des trucs qui me donnent la patate, mais des tas de petites choses me rapellent que, au fond, je suis peut-être un peu trop seul. Et ça, c'est dur à admettre. J'ai toujours voulu croire que je pouvais me suffire à moi-même, que j'avais besoin de personne. Pourtant, les faits sont là : ça va pas très fort. Franchement, j'en ai marre. Le seul truc intéressant que j'aie trouvé, c'est de transformer ma tristesse en haine. Une bonne dose de children of bodom, une colloc que j'ai réussi à trouver franchement conne et énervante, ont fait passer un peu la pilule. Mais voilà, je suis pas comme ça, je peux pas m'engueuler indéfiniment avec des gens que j'apprécie quand même un peu. J'ai pensé à un moment à essayer de m'embrouiller avec la fille dont il est question dans les posts précédents, mais ça vaut vraiment pas le coup de gâcher des liens avec une personne comme ça. Puis de toutes façons, après la colère, la déprime revient.

Après une analyse personelle de mon propre charactère, il en résulte que je suis un mégalomaniaque égocentrique avec un complexe d'infériorité. Je trouve que je me définies assez bien. Le tout en passe de devenir un aigri complet, haïssant de plus en plus le monde, mais surtout les gens qui font qu'il marche comme ça. Le pire, c'est que ce qui m'arrive (ou plutôt ne m'arrive pas) en ce moment, je vois pas comment ça peut changer. Je pense pas que ça vienne de moi, ou alors, pitié, dites-moi ce qui va pas chez moi...

Noël approche, et je m'en fous. Enfin, je sais pas. J'ai envie de rien.

Yes I'm alone but then again I always was

As far back as I can tell I think maybe it's because you never were really real to begin with

I just made you up to hurt myself

And it worked. Yes it did!

Nine Inch Nails - Only

lundi, décembre 04, 2006

Allez, MOTIVE§

Iron Maiden - Fear Of The Dark (live)

Bon. En y réfléchissant bien, je m'aperçois que tout ce que je déballe, c'est un peu de l'apitoyement sur soi-même qui n'a pas lieu d'être. Ok je vais pas bien, mais c'est pas une raison suffisante pour tout lâcher. Puis après tout, y'a pire hein (wai la faim dans l'monde tout ça). La vérité, c'est qu'il n'y a que ce qui me concerne qui m'intéresse, enfin je crois.

Quand je me relis, j'ai l'impression de faire un caprice d'enfant gâté. Ca doit être le fait d'attendre de la vie quelque chose d'un peu trop romancé par les livres et les films qui peut ne jamais arriver. Faut voir les choses en face, le bonheur faut pas s'y attendre, ça arrive, ou ça n'arrive pas.

Bilan de tout ça : je vais tenter d'arrêter d'y penser. Programme : du Bodom à fond jusqu'à plus soif, une semaine où je vais tenter de me concentrer sur mes révisions, le mattage de l'intégrale de Scrubs, une semaine de pub/soirées, rematter Spinal Tap, puis retour à la maison pour Noël et là, si ça va toujours pas mieux, au moins j'aurai essayé de me conditionner pour me sortir de mon état actuel.

Allez, sérieux, l'amour tout ça, c'est pour les tapettes. lol.

*Tente de se persuader que ce qu'il vient d'écrire, il va l'appliquer*

Il vous salue.


FUCKING EDIT : PUTAIN MAIS C'EST QUOI CETTE NANAPARFAITE@KIKOOJMETAPEDESGROSBEAUFS. Putain je le crois pas, c'est TELLEMENT mal foutu, PUTAIN. Là c'est le déluge qui fait déborder la mer. Sérieux quoi, mon royaume pour une corde. Putain.
Alors évidemment, ça contraste peut-être un peu avec ce qu'il y a marqué au-dessus. Mais ta gueule. PUTAIN comment c'est dur. J'ai envie de gueuler, ou de gerber, ou les deux. Dieu, si tu me lis, faudra qu'on cause. RAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH

samedi, décembre 02, 2006

Eurêka!

I push my fingers into my eyes, It's the only thing that slowly stops the ache... If the pain goes on, I'm not gonna make it

Chose promise... Voici donc le second update, suite logique du dernier en date, auquel vous pouvez vous réferer en effectuant la manoeuvre du scroll-down. Enfin, vous êtes pas obligé non plus hein. C'est juste si vous en avez envie quoi. Non parce que vous avez pas forcément du temps à perdre à relire un truc que vous avez déjà lu, c'est un peu con quand on y pense. Juste vous dire que y'avait l'option quoi, c'est pas totalement exclu que vous vouliez relire un texte, enfin c'est vous qui voyez.

Putain.

J'ai vraiment le coeur à rien du tout, j'oscille entre l'état amorphe et la déprime la plus noire, mais c'est même pas ça le pire. Non, ce qui fait vraiment peur, c'est que même en tentant de me projeter dans l'avenir pour trouver ne serait-ce qu'une consolation dans un futur proche, je ne vois rien, absolument rien, qui pourrait me rendre heureux, j'ai peur de tomber dans une spirale, de pas pouvoir me relever avant longtemps, trop longtemps.

Au moins, j'ai trouvé un remède à la faim, d'où le titre, je pense à elle et ma gorge se noue, mon appétit disparaît, et je ne peux plus rien avaler :).
Evidemment, le revers de la médaille, c'est que ça vient un peu tout seul, c'est diffile à contrôler les pensées.

En même temps, quelque part je savais que c'était pas possible, que ça pouvait pas marcher, une sorte de sixième sens me disant "nan mais mec, t'es gentil, mais c'est pas comme si t'avais une chance, lol, le con!". C'est peut-être ça aussi mon problème, j'arrive pas à concevoir mon propre bonheur. Jardinier de l'amour collectionnant les rateaux, condamné à une vie d'errance sentimentale, confronté à bien des rues, mais toujours en sens interdit, allant d'échec en échec, de déceptions en déceptions, perdu dans un ciel remplies d'étoiles, toutes plus impossibles à atteindre les unes que les autres. Celles qui brillent en tous cas. Là, j'ai essayé d'atteindre le soleil, j'ai brûlé, puis tout est redevenu glacial. Morne. Gris.
Rentré dans un tunnel dont je ne vois pas le bout, il ne tient qu'à moi de m'en sortir. Et c'est peut-être ça aussi, le problème.

Dans les films les types comme moi finissent par recroiser la fille qu'ils aiment un soir de pluie au coin d'une rue, les spectateurs sont contents, l'amour n'a pas perdu. La preuve, nos héros s'embrassent.

Coupez, générique.

Dans la vie les types comme moi se saoulent au pack de bières, se foutent de tout, se tranchent les veines, partent en civière.

Souvent je me dis que ma retraite est comme la femme de ma vie, je risque d'être mort avant de la toucher.

Klub des Loosers - Perspectives